Salut Bouddidje,
en fait, Sam, c'est Sam, Narit, c'est Djeff, Balang c'est Yannick,
et Greg n'est pas la.
Et sam ne fait pas parti du projet, on l'a rencontre ici.
Pour l'instant nous avons menees plusieurs actions en France et en Australie, et c'est un projet longuement reflechi qui est en construction, petit a petit, et qui s'adresse en priorite au jeune public.
L'alcool est un des themes qui nous interesse particulierement.
Le site est en construction, il sera operationnel a notre retour.
On donnera toutes les infos le moment venu.
merci a toi d'avoir repondu, a plus....
Et l'alcool?
- Biolodidje
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Re: Et l'alcool?
ah ben désolé pour greg...
sinon je suis d'accord avec les "straight" comme disait titou...
On ne parle pas de ce qu'on ne connait pas... d'où mon post sur cales etc...
Donc difficile de parler des abo et de l'alcool quand on y est pas...quand on est pas Aborigène...
sinon je suis d'accord avec les "straight" comme disait titou...
On ne parle pas de ce qu'on ne connait pas... d'où mon post sur cales etc...
Donc difficile de parler des abo et de l'alcool quand on y est pas...quand on est pas Aborigène...

- oboreal
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Re: Et l'alcool?
Bon, le problême est ultra épineux, moi je ne suis pas allé en australie, je connais mal le peuple aborigène, bref je suis pas idéalement placé pour juger.
Cependant, je trouve un peu déplacé de la part de certains qui n'ont passé que quelques mois en Australie et n'ont en tant que touristes qu'un apercu extraodinairement restreint d'émettre des opinions aussi définitives sur ce que peut être le "problême aborigène" et au delà le "problême australien".
Quand on est pas anthropologue ou sociologue et que l'on se contente d'observer une situation particulière à l'aide de nos propres références on est dans l'erreur, et je pense que tous, pour le coup nous y sommes forcément si nous essayons de raisonner sur phénomènes précis. Gardons nous donc de nous quereller sur un sujet que nous ne maitrisons pas vraiment ni les uns, ni les autres.
Celà dit, une chose m'a frappée, c'est la manière dont on a tendance à infantiliser le peuple aborigène. Un adulte qui boit c'est choquant, mais on ne solutionne pas le problême en lui enlevant sa bouteille comme on oterait des bonbons à un enfant.
Si il a beaucoup d'alcoolisme parmis les aborigènes ( et je parle en hypothèses ) c'est parce qu'il y a un profond problême social.
Les aborigènes, notamment les jeunes, sont pris entre deux cultures, pour le peu de choses que j'ai pu voir, lire, ou entendre à ce sujet le problême est celui des repères. Les nouvelles générations sont attirées par les lumières du modèle occidental australien mais n'y sont pas adaptés alors même qu'ils rejettent la culture traditionelle. En somme ils se retrouvent sans valeurs, coincés à mis chemin entre deux mondes, entre deux époques pour lesquelles ils ne sont pas prêts.
Hors quand on ne peut accéder au futur et que l'on rejette son passé on peut facilement se laisser tenter par des paradis artificiels.
Comme on a put le constater lors de la prohibition aux états unis, ou comme, aujourd'hui, on le voit avec le cannabis, ce n'est pas la loi qui détermine les comportements, pas la loi qui détermine les attitudes.
Si des politiques de prévention peuvent être efficaces, la répression ne sert strictement à rien, et l'interdiction, notamment dans ce cas n'amène qu'à une seule chose, la discrimination raciale. ( on vend de l'alcool aux blanc mais pas aux abos, on voit bien ici le dangerosité du présupposé, l'un est capable de boire modérément, l'autre pas... )
Ce n'est donc pas une question d'aptitude à se procurer le produit stupéfiant quel qu'il soit.
C'est donc bien le problême de fond qu'il faut régler. L'intégration des aborigènes à la société Australienne occidentale, ou le maintien, voir le retablissement des conditions nécéssaire à l'épanouissement autonome de la communité aborigène.
Ce qui est certain, c'est que persone n'a le droit de décider à la place des aborigènes de ce qu'il veulent et doivent faire. Beaucoup de jeunes aboriènes souhaiteraient vivrent à l'occidentale, aller à l'école... D'autres, au contraire, restent attachés à leur culture et souhaitent à tout prix la préserver.
Ce pour quoi il faut, je crois se battre, c'est à l'établissement de conditions qui permettent réellement à chaque aborigène de choisir le mode d'épanouissement qui lui convienne le plus, avec une double politique d'éducation et de lutte pour la préservation des valeurs.
Seulement, pour celà il faudra une grande évolution des mentalités pour faire bouger les politiques et que la communauté aborigène dans son ensemble, ai à nouveau, réellement les armes pour reprendre pleinement son destin en main. Mais là encore je me contente de formuler des hypothèses en rapprochant la situation de phénomènes connus et je suis peut être dans l'erreur.
Cependant, je trouve un peu déplacé de la part de certains qui n'ont passé que quelques mois en Australie et n'ont en tant que touristes qu'un apercu extraodinairement restreint d'émettre des opinions aussi définitives sur ce que peut être le "problême aborigène" et au delà le "problême australien".
Quand on est pas anthropologue ou sociologue et que l'on se contente d'observer une situation particulière à l'aide de nos propres références on est dans l'erreur, et je pense que tous, pour le coup nous y sommes forcément si nous essayons de raisonner sur phénomènes précis. Gardons nous donc de nous quereller sur un sujet que nous ne maitrisons pas vraiment ni les uns, ni les autres.
Celà dit, une chose m'a frappée, c'est la manière dont on a tendance à infantiliser le peuple aborigène. Un adulte qui boit c'est choquant, mais on ne solutionne pas le problême en lui enlevant sa bouteille comme on oterait des bonbons à un enfant.
Si il a beaucoup d'alcoolisme parmis les aborigènes ( et je parle en hypothèses ) c'est parce qu'il y a un profond problême social.
Les aborigènes, notamment les jeunes, sont pris entre deux cultures, pour le peu de choses que j'ai pu voir, lire, ou entendre à ce sujet le problême est celui des repères. Les nouvelles générations sont attirées par les lumières du modèle occidental australien mais n'y sont pas adaptés alors même qu'ils rejettent la culture traditionelle. En somme ils se retrouvent sans valeurs, coincés à mis chemin entre deux mondes, entre deux époques pour lesquelles ils ne sont pas prêts.
Hors quand on ne peut accéder au futur et que l'on rejette son passé on peut facilement se laisser tenter par des paradis artificiels.
Comme on a put le constater lors de la prohibition aux états unis, ou comme, aujourd'hui, on le voit avec le cannabis, ce n'est pas la loi qui détermine les comportements, pas la loi qui détermine les attitudes.
Si des politiques de prévention peuvent être efficaces, la répression ne sert strictement à rien, et l'interdiction, notamment dans ce cas n'amène qu'à une seule chose, la discrimination raciale. ( on vend de l'alcool aux blanc mais pas aux abos, on voit bien ici le dangerosité du présupposé, l'un est capable de boire modérément, l'autre pas... )
Ce n'est donc pas une question d'aptitude à se procurer le produit stupéfiant quel qu'il soit.
C'est donc bien le problême de fond qu'il faut régler. L'intégration des aborigènes à la société Australienne occidentale, ou le maintien, voir le retablissement des conditions nécéssaire à l'épanouissement autonome de la communité aborigène.
Ce qui est certain, c'est que persone n'a le droit de décider à la place des aborigènes de ce qu'il veulent et doivent faire. Beaucoup de jeunes aboriènes souhaiteraient vivrent à l'occidentale, aller à l'école... D'autres, au contraire, restent attachés à leur culture et souhaitent à tout prix la préserver.
Ce pour quoi il faut, je crois se battre, c'est à l'établissement de conditions qui permettent réellement à chaque aborigène de choisir le mode d'épanouissement qui lui convienne le plus, avec une double politique d'éducation et de lutte pour la préservation des valeurs.
Seulement, pour celà il faudra une grande évolution des mentalités pour faire bouger les politiques et que la communauté aborigène dans son ensemble, ai à nouveau, réellement les armes pour reprendre pleinement son destin en main. Mais là encore je me contente de formuler des hypothèses en rapprochant la situation de phénomènes connus et je suis peut être dans l'erreur.
Re: Et l'alcool?
aie, aie , aie.
caramba!!
narit t'as encore fait des tiennes . ta façon d'aborder le sujet était surement maladroite. Et certaines reponses etaient encore plus déplacées.
Ce qui m'a surtout mis colère c'est qu'un inconnu te traite d'abruti; que t'es -"63 ans ou 20 ans je crois que ça a po bcp d'importance. perso, t'imaginer a 63 ans ça m'as plutot fait sourire. :1:
ça ct mon coup de colère .
et la colère ça fait po bcp avancés les questions complexes. ça a plutot tendance a apportés des reponses reductrices ( untel est un abruti) ou des reponses simplistes.
perso, je connais très peu la situation des aborigènes et dans tous les reportages que j'ai vu sur l'australie et les aborigènes il ne me semble pas avoir vu ou entendu une seule chose concernant le parckage des abos et encore moins sur les problèmes liés a l'alcool... grande hypocrisie des reporters. c'est vrai que parmi les aborigènes rencontrés a airvault, certains ont un penchant prononcé pour les boissons maltés a bulles.
en fait, narit je me demandais : si les abos st privés d'alcool, avec quoi ils se défoncent pour remplacer l'alcool?
je me demandais aussi: narit et balang ça signifie quoi en langage aborigène?
caramba!!
narit t'as encore fait des tiennes . ta façon d'aborder le sujet était surement maladroite. Et certaines reponses etaient encore plus déplacées.
Ce qui m'a surtout mis colère c'est qu'un inconnu te traite d'abruti; que t'es -"63 ans ou 20 ans je crois que ça a po bcp d'importance. perso, t'imaginer a 63 ans ça m'as plutot fait sourire. :1:
ça ct mon coup de colère .
et la colère ça fait po bcp avancés les questions complexes. ça a plutot tendance a apportés des reponses reductrices ( untel est un abruti) ou des reponses simplistes.
perso, je connais très peu la situation des aborigènes et dans tous les reportages que j'ai vu sur l'australie et les aborigènes il ne me semble pas avoir vu ou entendu une seule chose concernant le parckage des abos et encore moins sur les problèmes liés a l'alcool... grande hypocrisie des reporters. c'est vrai que parmi les aborigènes rencontrés a airvault, certains ont un penchant prononcé pour les boissons maltés a bulles.
en fait, narit je me demandais : si les abos st privés d'alcool, avec quoi ils se défoncent pour remplacer l'alcool?
je me demandais aussi: narit et balang ça signifie quoi en langage aborigène?