Rêves Aborigènes -Expo- du 20 janvier au 18 mars 2005 PARIS
Publié : ven. 11 mars 2005, 18:16
RÊVES ABORIGÈNES
http://www.france.embassy.gov.au/press/ ... aming.html
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INFOS PRATIQUES :
Lieu : Ambassade d’Australie - 4, rue Jean Rey - Paris 15ème - (Entrée Libre)
Dates : 20 janvier – 18 mars 2005
Heures d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 17h
Transport : Métro Bir Hakeim - RER C Champs de Mars
Contact presse : Richard Ogier, Attaché de presse, Ambassade d’Australie, 01 40 59 33 69 - Anne-Hélène Frostin, 06 62 52 56 48 ou info@artaborigene.com
Rêves Aborigènes
Exposition – collection Morteza Esmaili
20 janvier – 18 mars 2005
Une collection variée…
L’art aborigène a acquis ces vingt dernières années un véritable statut d’art contemporain. Cette exposition permet de montrer non seulement sa diversité mais aussi, la vitalité des artistes qui le produise. Ces œuvres appartiennent à un ensemble cérémoniel plus vaste composé de chants, de danses et de peintures corporelles.
Joueur de didgeridoo et passionné d’art aborigène, Morteza Esmaili part en Australie en 1999 où il est adopté par les aborigènes de Ramingining en Terre d’Arnhem. Il présente ici sa collection d’œuvres peintes du Désert Central et du Territoire du Nord. On peut découvrir des peintures de Dr George Tjapaltjarri, Ronnie Tjampitjinpa, Kudditji Tjungarravi, Leslie Daniels Jampitjinpa, Adrian Watson, Joe Jangala Long, Mona Rockman Napaljarri, ainsi que des didgeridoos fabriqués par Djalu Gurruwiwi et David Blanasi entre autres.
Cette reconnaissance artistique permet ainsi aux aborigènes de faire entendre leur cause au niveau international.
Entre modernité et tradition…
En 1972 à Papunya dans le Désert Central, les artistes commencent à peindre sur des toiles avec de la peinture acrylique. Avec la création de ce mouvement artistique, un nouveau souffle est ainsi donné a cet art millénaire. Un des derniers survivants de ce groupe fondateur, Ronnie Tjampitjimpa, est exposé à l’Ambassade.
Les peintures aborigènes, abstraites au premier abord, sont porteuses d’un sens et d’une histoire précise connus des initiés. Ces peintures racontent des « dreaming », Temps du Rêve pendant lequel les êtres créateurs (animaux, plantes, feu ou pluie) forment le paysage. Le continent australien est ainsi divisé en milliers de pistes associées aux voyages des ancêtres créateurs. Ces pistes permettent de déchiffrer le savoir yapa -aborigène - relatif à la terre.
Une autre partie de l’exposition présente des œuvres de la Terre d’Arnhem, dont le support traditionnellement utilisé est l’écorce, remplacé aujourd’hui par du papier. Les peintres du Nord utilisent des ocres naturelles, du noir de charbon et du kaolin et leur style est plus figuratif que dans le désert central.
La reconnaissance de l’art aborigène en France…
Dans l’attente de l’inauguration du musée du Quai Branly en 2006, où une place importante sera accordée à l’art aborigène, l’Ambassade d’Australie en France propose pour l’année 2005, une série d’expositions consacrées aux artistes aborigènes.
En effet, la création des huit artistes aborigènes, Judy Watson, John Mawurndjal, Lena Nyadbi, Paddy Bedford, Koori Michael Riley, Gulumbu Yunupingu, Ningura Napurrula et Tommy Watson pour le futur musée est le premier événement de ce genre en Europe. L’Ambassade d’Australie est fière d’être associée avec Morteza Esmaili dans cette exposition qui participe ainsi à cette volonté de diffuser l’art Aborigène en France auprès d’un public de plus en plus large.