Il m'a fallut tatouiller un peu pour en comprendre la raison. Lorsque je fais des sous-vibrations, j'ai tendance à remonter ma bouche dans l'embouchure. Ainsi, l'embouchure est majoritairement recouverte par la lèvre inférieure, ce qui me permet de développer les sous-vibs avec finesse en abaissant plus ou moins la mâchoire (je peux isoler sans soucis 2 sous-vibrations, 3 si je suis en forme et motivé). La contrepartie est que je sors à peine 1 ou 2 hoots, et qu'ils ne sont pas très jolis (son qui grésille, hoot difficile à faire sortir et à maintenir...).
... Parce que pour les hoots, en fait, c'est exactement l'inverse : pour arriver à choper le plus de hoots et avoir un son le plus pur possible, je dois descendre la bouche sur l'embouchure et de façon à que celle-ci soit recouverte aux 2/3 par la lèvre supérieure. Je peux ainsi chopper 3 hoots sans trop soucis... mais pour la sous-vibration, ce n'est même plus la peine d'y penser, je n'en fais plus qu'une seule et elle n'est pas fantastique.
Ma question est : est-ce qu'on peut y faire quelque chose ? Avoir un jeu riche en sous-vibrations condamne-t-il à faire l'impasse sur les hoots, et vice-versa ? Ou est-ce qu'avec l'habitude, plus un travail sur la musculation/souplesse des lèvres, on peut arriver à concilier les deux ?

Je me suis demandé également si ce n'était pas tout simplement un soucis d'embouchure. Elle est peut-être trop petite, et une embouchure plus grande de quelques millimètres supplémentaires résoudrait mon problème en laissant plus de jeu autour de mes lèvres ? (sans aller jusqu'à une grosse embouchure ovale à la William Thoren...

Manque de bol, je ne peux pas trop tester différents diamètres pour savoir lequel me conviendrait le mieux, j'ai un travel didge muni une embouchure non modulable de 3 cm.